L'actualité immobilière
Forte augmentation des prix en bord de mer
La Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) a réalisé une étude et constaté une forte augmentation concernant les prix des logements en bord de mer.
La Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) a réalisé une étude et constaté une forte augmentation concernant les prix des logements en bord de mer.
Beaucoup d’acquéreurs en recherche d’un bien en bord de mer l’ont constaté, il y a une forte augmentation des prix en bord de mer. Cette augmentation concerne les villas, les appartements ainsi que les commerces. Les conclusions de l’étude de la FNAIM sont instructives : en moins de 2 ans, depuis juillet 2020, les prix des maisons dans les stations balnéaires ont augmenté de 28 % en moyenne, et les prix des appartements de 20 %. En revanche, sur l'ensemble de la France, le prix moyen des maisons a augmenté de 17 % et celui des appartements de 11 %. C'est donc, de manière générale, la valorisation des logements dans les stations balnéaires qui fait grimper les prix depuis le début de la crise sanitaire.
Les régions avec l’augmentation la plus importante
Sans surprise, la dynamique est différente selon les régions. Ainsi, la Nouvelle-Aquitaine, la Normandie et la Bretagne sont les plus concernées par cette augmentation. Selon l’étude de la FNAIM, les prix ont augmenté sur le littoral de 32,8 % en Nouvelle-Aquitaine, de 31,5 % en Bretagne et de 30,6 % en Normandie. La Provence-Alpes-Côte d’Azur qui est la région la plus chère n’a quant à elle augmenté que de 12,8 %.
Les communes les plus chères
Les quatre communes les plus chères de France sont des stations balnéaires dont trois se situent sur la Côte d’Azur : Saint-Jean-Cap-Ferrat, Ramatuelle et Saint-Tropez. Le prix au mètre carré dans ces stations balnéaires varie entre 13 000 et 16 000 euros le mètre carré en moyenne.
Des résidences secondaires avant tout
« On constate clairement un effet post covid sur les stations balnéaires » explique Jean-Marc TORROLLION, Président de la FNAIM. « Comme on l’a constaté pour les villes moyennes, les Français sont à la recherche d’évasion, d’espace et de nature à l’issue de cette crise sanitaire. Plus que jamais, s’extraire des grandes zones urbaines est une priorité. Les fortes chaleurs qui deviennent plus violentes et plus récurrentes sont également certainement un argument de poids. »
La FNAIM nous rappelle que 47 % des biens dans les stations balnéaires sont des résidences secondaires, alors que dans le reste du pays, ce chiffre avoisine plutôt les 10 %.
Sources: Communiqué de presse FNAIM
28/10/2022